Par une nuit marquée par des averses et des brasques de vent, je me retrouve allongé en diagonal sur mon lit, me pausant une multitude de questions. Le genre de question existentielle ou pas, qui faute de réponses, a le mérite d’être posé.

Une nouvelle question

N’arrivant pas à m’endormir, j’essaie de comprendre le monde tant bien que mal et soudain une nouvelle question me vient à l’esprit et oriente toute ma réflexion. Et si nous avions déjà toutes les réponses à nos questions mais que nous les avions oubliés. Ou encore, que nous avions ces réponses mais que nous n’y croyons pas.

Nous avons tous cette question qui nous taraude l’esprit, jusqu’à ce que, lassé par la vie, nous abandonnons et commençons à nous dire que c’est comme ça, nous ne pouvons rien y faire. Vous savez de quelle question dont je parle ? Cette question que nous nous posons quand nous en avons marre, quand nous sommes tristes, quand rien ne va comme nous le voulons. Cette question qui nous fait remettre en question notre existence et la raison pour laquelle nous sommes là, ici et maintenant.

Et oui, nous être humain nous sommes dotés de raison. Est-ce cette raison qui nous pousse à détruire la planète qui nous accueille ? Une nouvelle question qui sans doute n’aura pas de réponse ce soir. Néanmoins, en y pensant, on paie un maigre loyer par rapport aux possibilités immenses que nous offre cette planète.

Les croyances limitantes

Revenons à ces questions existentielles.. Vous vous êtes déjà demandé si vous étiez plus que ce que vous pensez ? Dans le monde actuel, il y a de grande chance que vous aillez une bien mauvaise opinion de vous et que vous porter avec vous une malle bien pleine de croyances limitantes. Oui, ce genre de malle en métal forgé dont le contenu est tout aussi lourd que le contenant. Cette malle qui obscurcit notre vision des choses, nous ralentit et nous empêche d’avancer jusqu’à ce que nous n’aillons plus les forces nécessaires pour la porter. Cette malle, qui a un impact considérable dans nos décisions, notre comportement et l’image de nous même.

Au point, que cette malle finie par nous convaincre que notre vie se limite à se lever tôt le matin, en général avant même que le soleil ne se lève. Pour aller travailler, parfois dans les pires conditions. Afin d’avoir suffisamment d’argent pour subvenir à nos besoins primaires. Et ainsi finir sa vie sans avoir un seul instant profité de cette chose extraordinaire qu’est la vie. La seule et l’unique que nous ayons. Sans avoir parcouru en long et en large ce monde incroyable. Sans avoir été émerveillé par des paysages grandioses. Et surtout sans avoir vécu pleinement l’amour, cet élément indissociable de la vie que nous limitons par peur.

Les peurs

Ces peurs acquises au fil du temps, certainement développées à chaque étape notre enfance où on s’éloignait chaque jour un peu plus de notre mère. Et que la peur de se retrouver de nouveau seul, rajoutait des couches successives de barrières à cet amour. Un peu comme un routage en oignon.. hiihii. Ce qui engendre certainement, plus de sécurité mais moins de liberté. Quand on pense que la plupart de nos peurs sont acquises et non innée. Fiouuu..

Comment pouvons-nous croire qu’une vie entière se résume à une succession de limitation et de peur ?

Impatient de lire vos avis. 🙂


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